De violents combats ont eu lieu le 3 janvier à Ebibeyin, ville camerounaise située à la frontière avec la Guinée Équatoriale et le Gabon.
Le bilan fait état d’un mort du côté des assaillants. Face à la puissance de feu de l’armée équato-guinéenne, les mercenaires ont rebouché. Cependant, rien n’a filtré des premiers éléments de l’enquête en cours. L’incident intervient au lendemain de la tentative de coup d’État contre le président Obiang Nguema.
Le chef de l’Etat avait pour sa part confirmé le 30 décembre dans son adresse à la Nation, qu’une guerre contre lui est en préparation du fait de sa longévité au pouvoir. Téodoro Obiang Nguema Mbasogo tient l’opposition et les puissances étrangères pour responsables de cette tentative de coup d’État.
Face à ces accusations, le principal parti de l’opposition, Citoyens pour l’innovation (CI) qui dispose d’un siège sur 100 à l’Assemblée Nationale a immédiatement réagi en niant toute implication.
Pour Nse Obiang, le chef du parti (CI), il s’agit d’un pure montage que le pouvoir utilisera à sa guise. Depuis la dernière élection présidentielle, le CI dénonce régulièrement les dérives autoritaires du président Obiang Nguema, notamment les arrestations arbitraires des opposants et militants des droits de l’homme. Depuis cette tentative de coup d’État, le dispositif sécuritaire a été renforcé à Malabo, la capitale.
La Guinée Équatoriale a essuyé une tentative de coup d’État contre le président Obiang Nguema le 24 décembre dernier. L’échec de ce coup de force, rappelons-le, n’a été possible que grâce à l’apport de la police camerounaise qui a interpellé un groupe d’hommes lourdement armée à Ebibeyin: la plupart de ces hommes seraient tchadiens, centrafricains et soudanais.
Le président Obiang Nguema, âgé de 75 ans, est au pouvoir depuis 1979/ Il est ainsi le chef d’État qui a actuellement le plus long règne en Afrique. Il a été réélu en 2016 avec 90% des suffrages.
