De 63,52 F/kg en 2012 à 37,87 F/kg en 2018, le prix d’achat du régime de palme a connu une baisse constante ces cinq derniers années. La situation n’est guère meilleure cette année 2019. Pour les quatre premiers mois de l’année, le prix est resté en decà de 35 F/kg.
« La pérennité de la filière palmier à huile de Côte d’Ivoire est confrontée à de graves difficultés. Cette menace provient essentiellement de la chute continue du prix d’achat des régimes de palme, entrainant la baisse drastique des revenus des planteurs villageois, acteurs importants de la filière qui fournissent aux huileries de palmes plus de 60% des productions de régimes traités », a expliqué Kogbo Douoba, directeur exécutif de la Fédération Nationale des Unions de sociétés coopératives et des Sociétés coopératives de Planteurs de Palmier à huile de Côte d’Ivoire (Fenacopah-ci) au cours d’un point de presse.
Il a à l’occasion invité les acteurs de l’Interprofession mais aussi l’Etat, à mettre ensemble leurs expériences et leurs moyens dans les plus brefs délais, pour trouver des solutions consensuelles à cette problématique.
Avec 500.000 tonnes d’huile de palme brute par an, la Côte d’Ivoire est le deuxième producteur et le premier exportateur africain d’huile de palme brute.
