A Lomé, les manifestants ont repris les rues pour dénoncer les mauvaises pratiques du régime en place. En somme, les négociations n’ont absolument rien apporté, car les parties n’arrivent pas à s’entendre dans l’intérêt de la nation.
La coalition des 14 a prévu la reprise des manifestations au Togo pour le 20 mars prochain. Pendant 4 jours, les togolais vont à nouveau descendre dans les rues pour la reprise des manifestations. Pour dire vrai, Lomé risque encore de plonger dans un chaos total.
Aucune issue heureuse n’est possible, en ce moment. Chaque partie campe sur la défensive. Pendant ce temps, les populations civiles souffrent péniblement. Elles sont massacrées ou même tuées, à cause des politiques.
Pour les opposants, les revendications ne changent pas. Ils campent toujours sur leur position. Le président du PNP, Tikpi Atchadam, dans le message d’appel à mobilisation qu’il a posté sur le réseau social facebook dit ceci : « Le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle, l’effectivité du vote de la diaspora, faute de quoi Faure Gnassingbé doit partir ».
Poutant, plusieurs dirigeants africains ont tenté des négociations qui n’ont pas abouti. A qui la faute ou du moins quelle partie bloque les négociations ? Une question qui taraude l’esprit de plusieurs observateurs avertis. Il y a environ un mois déjà que les pourparlers, pour la résolution de la crise, sont suspendus et ne trouvent toujours pas de moment propice et de consensus pour la reprise.
En tout état de cause, les populations sont fatiguées et ne savent plus quel chemin emprunter. Pour certains, Faure Gnassingbé est la seule personne qui peut décanter la situation. « Il doit être un leader qui doit pouvoir se dépasser en acceptant le dialogue sincère », renseignent nos sources. D’autres accusent les opposants d’être à l’origine du blocage.
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