Réagissant aux nouvelles accusations portées contre lui par le pouvoir du président Joseph Kabila, Moïse Katumbi, l’opposant en exil, a démenti mercredi avoir voulu recruter des « émissaires » pour ouvrir des « hostilités » en République démocratique du Congo (RDC).
Olivier Kamitatu, son directeur de cabinet, a condamné ces fausses accusations montées de toutes pièces pour l’empêcher de se présenter et créer une guerre civile en RDC. Pour lui, il s’agit d’une nouvelle farce du régime contre Moïse Katumbi qui rejette bien entendu tout lien avec toute personne ayant la volonté de recourir aux armes et à la violence pour renverser les institutions illégitimes de la République démocratique du Congo.
En référence à l’élection prévue le 23 décembre qui doit marquer le départ du président Kabila, l’ex-gouverneur du Katanga minier et ex-proche du président Kabila affirme que son combat est et restera pacifique et qu’il est candidat à la présidence de la République de son pays.
Il faut rappeler que le porte-parole de la police congolaise, Pierrot Mwanamputu, avait déclaré que M. Katumbi voulait installer « des hommes à sa solde » pour « ouvrir les hostilités » en Ituri (nord-est) « dès qu’une base arrière lui serait accordée en Ouganda ».
Soulignons que Moïse Katumbi a été condamné dans une affaire immobilière dont il conteste tout fondement. Il risque d’aller en prison s’il retourne en RDC. Il est également poursuivi pour recrutement présumé de mercenaires et les autorités l’accusent aussi d’avoir eu la nationalité italienne alors que la nationalité congolaise est exclusive.
