Depuis quelques temps, l’agitation a élu domicile à la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) où son président commence à s’agiter et diaboliser l’action de contrôle de gestion au sein de l’institution dont il a la charge, parce que cela n’arrangerait pas ses petites affaires.
Pierre-Alain Mounguengui et certains responsables du football gabonais n’ont pas encore compris que les choses ont changé et ne peuvent plus se passer comme avant. Aujourd’hui, les autorités en charge du sport en général, veulent être plus regardantes. Il ne s’agit d’une question d’individu comme il veut le faire croire dans ses différentes déclarations mais une exigence nationale face à la crise économique qui secoue le pays.
Les exigences de bonne gouvernance et l’équilibre des comptes de l’état étant la priorité du gouvernement, Pierre-Alain Mounguengui nouvellement réélu à la Fégafoot tente vainement de s’opposer au contrôle de gestion des fonds et à la vérification des prestataires qui ne sont choisis par appel d’offres. Pourtant c’est dans l’intérêt de la nation gabonaise de trouver des meilleures offres.
Lors du déplacement de l’équipe nationale en Thaïlande où elle devait participer à un tournoi, par exemple, Pierre-Alain Mounguengui avait fait réserver les billets de l’ensemble du staff par son agence de voyage personnelle, indique-t-on. Comme quoi ce déplacement a coûté à l’état gabonais plus d’une centaine de millions. La surfacturation aidant, il se serait mis plusieurs millions dans les poches.
Dans ses efforts de l’assainissement des finances publiques, Un franc décaissé aujourd’hui, devra être un franc dépensé pour la cause du football ou alors ce franc devra être retourné à la comptabilité. Il faudra un temps à Pierre-Alain Mounguengui pour savoir que le plan de relance de l’économie gabonaise, mis en place par les autorités avec le FMI (Fonds Monétaire International) s’invite aussi dans le sport. Il n’est pas intéressant de se lancer dans la division, il faut juste s’aligner.
