Dans le cadre de l’opération Aigles Douanes, déployée durant la semaine dernière au grand marché de Libreville, certains magasins ont été scellés.
Une situation qui a irrité certains marchands de Mont-Bouët. Les agents qui sont passés par là ont mis en avant la nécessité de mieux protéger les consommateurs gabonais.
Des marchandises jugées non conformes et des produits contrefaits ont également été saisis. La Direction générale des impôts, la Direction générale des Douanes ainsi que la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) souhaitent également, à travers cette opération, traquer des commerçants qui ne se sont pas acquittés convenablement de leurs charges fiscales.
Il est vrai que des anomalies ont été constatées et devaient être réprimées, mais fallait-il pas accorder un temps légal à certains commerçants avant d’être sommés et de se conformer aux normes ? S’interrogent certains commerçants. Des cas de redressement fiscal ont été rapportés par des témoins.
« La plupart des commerçants concernés par l’opération Aigles Douanes opèrent dans le marché de gros ou de demi-gros. Depuis le début de l’opération, tous les commerçants avaient le temps de se conformer aux normes requises, mais nous avons encore constaté divers manquements. D’où l’obligation pour nous de sévir », a expliqué un agent présent au marché Mont-Bouët.
En effet, pour pouvoir mieux protéger les consommateurs des produits illicites et souvent de qualité douteuse d’une part, et de parvenir à une optimisation des recettes douanières et fiscales d’autre part, l’opération Aigles Douanes a invité tout un chacun à un comportement civique.
A noter que l’opération a été également une occasion pour les agents des Douanes, des Impôts et de la DGCC de contrôler les prix pour les produits concernés par la nouvelle mercuriale qui fixe le prix de certains produits de première nécessité à la baisse, pour ne pas pénaliser les consommateurs.
