L’accélération des réformes est une solution urgente et efficace face aux difficultés que connait le peuple Gabonais. Elle permet aussi de respecter les délais fixés pour atteindre l’émergence à l’horizon 2025. C’est le résumé du récent message du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga.
A chaque élection présidentielle, un candidat est élu président de la République sur la base d’un programme politique ou des réformes qu’il doit mettre en œuvre dans la durée d’un mandat que lui confie le peuple. En France le président Emmanuel Macron a accéléré ses reformes si bien qu’il a réussi à les mettre toutes en œuvre trois ans avant la fin de son mandat. Et les résultats sont palpables, aujourd’hui les Français sont fiers de leur président.
Réélu en 2016 pour un mandat de 7 ans, le président Ali Bongo Ondimba sait qu’il n’a vraiment pas de temps à perdre s’il veut réussir le pari qu’il s’est fixé lors de la dernière campagne présidentielle. Car comme il le dit lui-même, le peuple est une maîtrise impitoyable qui ne veut que la réussite, et le succès. Après sa réélection d’août 2016, le chef de l’Etat Gabonais a engagé une série de reformes dans plusieurs domaines.
On peut dire sans le risque de se tromper que le Gabon a été transformé en un immense chantier et qu’à l’heure actuelle c’est l’effervescence. Face aux nombreux défis présents, le président veut accélérer ses réformes. Mais beaucoup ne comprennent véritablement pas l’enjeu, ni le but d’une accélération des réformes.
Il ne s’agit pas d’accélérer les reformes pour plaire, mais ceci demande une véritable stratégie qui nécessite efficacité et solidarité, a expliqué son directeur de Cabinet, Brice Laccruche Alihanga. C’est d’ailleurs ce souci qui anime le chef de l’État, a-t-il rappelé. On se souvient encore lors d’un séminaire gouvernemental où il mettait en garde ses collaborateurs de ce que malheur à celui qui ne va pas respecter sa feuille de route.
Récemment encore très déçu du gouvernement, Ali Bongo ondimba a invité les membres du gouvernement au cours d’une réunion à l’action. Par conséquent, l’heure n’est pas au repos parce que les Gabonais attendent beaucoup des pouvoirs publics. Tant qu’ils sont au chômage, mal logés, malades, apprennent et étudient dans des mauvaises conditions. Ou encore tant qu’ils se sentent exclus de la société et vivent dans l’enclavement total, il est urgent et nécessaire de mettre en œuvre une série de réformes visant à réduire ces maux qui, dans leur ensemble, sont constitutifs d’une fracture sociale. C’est ainsi que l’on pourrait répondre efficacement aux demandes légitimes des populations.
Les trois règles d’Ali Bongo (Efficacité, pragmatisme et sens des priorités)
Dans le cadre de l’accélération des reformes, le président Ali Bongo Ondimba prône trois règles pour réduire le faussé qui existe entre le discours et l’action : l’efficacité, du pragmatisme et le sens des priorités. Il est clair que ces trois règles n’exemptent personne car, rappelons-le, le président n’a pas hésité à limoger des ministres pour manque des résultats et d’incompétence. Le cas récent du ministre de l’agriculture témoigne à suffisance sa détermination à aller de l’avant.
De même que le cas de Veolia est un exemple patent. Le chef de l’État veut redonner un sens à la vie des Gabonais, de l’espoir. En accélérant les reformes, Ali Bongo Ondimba voudrait que chaque citoyen puisse ressentir dans son quotidien la force de la mobilisation des acteurs publics et l’efficacité de l’action de l’État. Donc l’accélération des réformes est d’ailleurs un atout majeur tant pour le peuple que pour l’élu du peuple. Car c’est ce peuple qui le jugera sur la base de son bilan. Et il sera seul face au peuple comme c’était d’ailleurs le cas en 2016.