Grande Bretagne : Une ode du révérend Michael Bruce Curry au mariage du prince Harry et de Meghan Markle

Le mariage du deuxième Prince du Royaume-Uni Prince Harry avec sa petite amieLe mariage du deuxième Prince du Royaume-Uni Prince Harry avec sa petite amie
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Le révérend Curry, primat de l’Eglise épiscopale des Etats-Unis, a prononcé lors de la cérémonie de mariage du prince Harry et de l’Américaine Meghan Markle, une ode au pouvoir de l’amour, citant Martin Luther King.

« Nous devons découvrir le pouvoir de l’amour, le pouvoir de rédemption de l’amour, et ainsi, nous ferons de ce monde un nouveau monde. »

Dans un style tranchant avec celui des mariages royaux précédents, le révérend Michael Bruce Curry a tranché avec le protocole auquel est habituée la famille royale britannique. C’est en empruntant les mots de Martin Luther King qu’il a pris la parole devant une assistance de la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, qui rassemblait six cents invités triés sur le volet.

Évêque président de l’Eglise anglicane aux Etats-Unis, défenseur des droits civils et des droits des homosexuels, le révérend Curry a poursuivi son sermon enflammé en indiquant qu’il ne s’agit pas juste d’un jeune couple qu’ils célébraient mais bien plus que cela. Invoquant l’époque de l’esclavage aux Etats-Unis, le dignitaire a rappelé que le pouvoir de l’amour était chanté par ceux qui vivaient en captivité. Puis M. Curry d’expliquer aux mariés qu’ils avaient le pouvoir de changer le monde.

Originaire de Chicago, âgé de 65 ans, Michael Curry, président et primat de l’Eglise épiscopale des Etats-Unis depuis novembre 2015, est le premier Afro-Américain à occuper cette fonction. Descendant d’esclaves, il s’est à plusieurs reprises opposé à la politique du président américain, Donald Trump, et doit participer, le 24 mai, à une marche de représentants chrétiens vers la Maison Blanche pour dénoncer le slogan « America first » (« L’Amérique d’abord »), qualifié d’« hérésie théologique ».

Notons que le sermon du révérend Curry a été suivi par l’interprétation du classique « Stand by me », du chanteur afro-américain Ben E. King, par un chœur et les sourires mêlés aux regards médusés de certains membres de la couronne britannique.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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