Avec le nombre de morts provoqué par Ebola en République Démocratique du Congo (RDC) qui s’élève à 25, sur un total de 45 cas confirmés ou suspectés, le risque de propagation internationale est particulièrement grand mais il y a de fortes raisons de croire que cette situation peut être maîtrisée.

Plus de trois cents personnes attendent dans un centre de traitement à Bikoro. Soupçonnées d’avoir le virus Ebola lors des contacts directs ou indirects avec des malades à Mbandaka, capitale de la province de l’Equateur. Elles sont suivies par les agences d’aide internationale. Les pays voisins quant à eux sont mobilisés contre l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le risque pour la santé publique posé par l’épidémie est très élevé  au niveau national. L’épidémie apparue début mai dans une zone rurale du nord-ouest de la RDC risque  de se propager à Mbandaka, ville d’environ 1,5 million d’habitants située sur le fleuve Congo et reliée à Kinshasa par de nombreuses liaisons fluviales.

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