Un atelier a été organisé à cet effet le 1er juin 2017 à Bangui par la Cirgl.
Depuis 2013, les cas d’abus sexuels sur mineur et femmes sont dénoncés. Le fléau accroît toujours et inquiète davantage les Nations Unies ainsi que les organismes des droits de l’homme. Pour barrer la voix à ces dérives, la conférence internationale sur la Région des Grands lacs (Cirgl) a organisé un atelier. Il avait pour objectif le renforcement des capacités des journalistes centrafricains en la matière.
Selon Cirgl, 10% de femmes au foyer sur 50% sont victimes de violences conjugales de la part de leur conjoint. Il s’agissait en clair d’outiller les professionnels de médias pour qu’ils traitent mieux ce sujet épineux.
Pour le Coordonnateur national, Ferre de Kombo, ces types de violences touchent majoritairement les femmes et les enfants. Raison pour laquelle les Etats membres de la Cirgl sont déterminés à éradiquer toutes formes de violences sexuelles. Cette lutte va s’attaquer aux cas observés en période post-conflit dans la région des grands lacs. On parle ici d’un taux de 40 à 60% de femmes assassinées dans cette partie du pays qui se situe entre la Centrafrique et la République démocratique du Congo (RDC).
Pour atteindre leurs objectifs, les membres de la Cirgl vont mener une lutte locale contre les pratiques néfastes favorisant les Violence sexuelle basée sur le genre (VSBG). D’après les juristes, les violences basées sur le genre sont considérées comme étant des actes nuisibles et préjudiciables. Elles sont perpétrées contre la volonté d’une personne dans le but de la nuire. Ces violences sont souvent basées sur des différences socialement prescrites entre hommes et femmes.
Cet atelier a donc mobilisé plusieurs journalistes de la presse privée et publique. Ces communicateurs sont désormais prêts pour le combat contre cette forme de violences.
