A Lomé, des milliers de femmes ont battu le macadam. C’est pour fustiger les mauvaises pratiques du régime en place, en particulier le président Faure Gnassingbé. Selon elles, il est temps que Faure laisse le pouvoir.
Pour le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, « face au refus du pouvoir d’avancer, les femmes ont décidé de rentrer dans le jeu ». Il a fait comprendre que ce geste est à saluer, car il est d’avis que “les femmes ont montré leur engagement”.
Donc, les femmes togolaises affichent leur courroux pour dire non à Faure Gnassingbé. Durant la marche, elles étaient la plupart vêtues de noir. A l’AFP, nombreuses ont exprimé leur tristesse face au régime en place. Via cette même agence, kossiwa Djomadi a dit : « Nous allons désormais prendre notre destin en mains car c’est nous qui souffrons le plus dans nos familles de cette situation”. Selon elle, il n’y a pas de travail et l’activité économique est au ralenti ».
C’est une commerçante qui a parlé pour dire ses quatre vérités dans un désarroi total. Elle ajoute dans ses propos pour marteler que “si les gens veulent discuter, que les discussions soient cette fois-ci sincères et que tous les sujets soient abordés pour une alternance au Togo ».
Pour dire vrai, la tension ne cesse de monter à Lomé sous le mutisme du président de l’Union Africaine, Alpha Condé qui tarde à décanter une situation réelle. C’est pourquoi, les femmes Togolaises demandent son intervention. Elles demandent à Alpha Condé de décanter la situation avant qu’il ne soit tard. Mieux, les dirigeants africains doivent s’exprimer, en particulier ceux d’Afrique de l’Ouest. Il est anormal qu’on massacre des populations civiles. Halte à cette injustice! Que les dirigeants pensent aux populations!
