Jean-Marc Thystère-Tchicaya a laissé entendre que la production pétrolière nationale du Congo Brazzaville atteindra un pic en 2018. Il a parlé de 300 mille barils par jour. Le ministre des Hydrocarbures, puisque c’est son titre, l’a dit à la faveur d’une table-ronde sur le futur du secteur.
Pour Jean-Marc Thystère-Tchicaya, 2017 est une année charnière dans le secteur des hydrocarbures au Congo. Il s’agit notamment de l’entrée en production du champ Moho Nord entre mars et avril prochain. «Les perspectives sont bonnes. Nous aurons une augmentation de la production qui atteindra 300 mille barils par jour en 2018», a-t-il déclaré.
S’agissant du nouveau code des hydrocarbures, le ministre des Hydrocarbures a indiqué que celui-ci comportait des innovations. Parmi lesquelles figurent les contraintes environnementales et le passage de la durée des permis de recherche de 10 à 12 ans. L’interdiction du torchage du gaz dans les champs pétroliers est aussi mentionée. La part associée du torchage au Congo est passée de 60% en 2008 à 16% en 2016.
Il a indiqué que les nouvelles dispositions sur le contenu local visaient à valoriser les compétences nationales. Le ministre reste d’avis qu’elles vont servir à promouvoir et à développer un secteur privé national. Pour le secteur en question répondra aux mêmes préoccupations que les compagnies pétrolières étrangères. Les sociétés privées nationales devraient désormais avoir des participations dans les permis pétroliers.
Cette table-ronde a été organisée en partenariat avec le cabinet comptable Ernest&Young et la société The Oil&Gas Year. Elle a permis au ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya d’aborder des projets dans le secteur gazier. Il a cité, à titre d’exemple, le projet d’augmentation de la production de la Centrale électrique du Congo (CEC). Sa capacité doit passer de 300MW à 500MW, a dit le ministre. L’autre projet concerne la fabrication des engrais et des produits en plastique à base du gaz.
La CEC est alimentée en gaz des champs pétroliers et produit 60% de l’énergie consommée au Congo. Elle est basée à Côte Matève à Pointe-Noire,
