L’adoption du projet Loi portant code des Communications électroniques par le gouvernement suivi du vote par les députés confirment que les autorités sénégalaises placent la question du respect des droits humains et libertés fondamentales des citoyens au cœur de la politique numérique du pays.

D’aucuns estiment que ce sera la fin d’un internet libre et ouvert à tous au Sénégal et le début de la censure. Le président de l’association des utilisateurs de TIC au Sénégal, Ndiaga Guèye a laissé entendre que cette loi est présentée comme un instrument de lutte contre les dérives sur internet

Selon lui, c’est un cadre légal mis en place pour gérer l’internet à la veille de l’élection présidentielle de février 2019. Car il y a eu des fausses informations «fake news» et des désinformations dans les réseaux sociaux car aucune disposition encadrait l’utilisation des communications électroniques.

Les décrets d’application ont déjà été élaborés pour une application immédiate de la loi après promulgation. Pour certains, la transparence de l’élection présidentielle est menacée et Internet devient une arme politique au service des autorités.

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