Tchad : Les bailleurs de fonds trainent les pieds pour financer le Plan national de développement

Idriss Déby Itno du TchadIdriss Déby Itno du Tchad
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Le financement par les bailleurs du programme d’appui au développement local et à la finance inclusive au Tchad n’est toujours pas exécuté.

Neuf mois après la tenue de la table ronde à Paris où la communauté internationale a fait des annonces de 20 milliards de dollars d’intention, on est toujours dans l’attente de l’exécution du Programme national de développement (Pnd) qui peut booster l’économie dans les pays de G5 Sahel en proie à la violence de tout genre.

Le Tchad a un engagement et un volontarisme pour bannir l’insécurité sur son propre sol. Raison pour laquelle le ministre tchadien de l’Economie, Issa Doubragne, appelle les bailleurs à tenir leurs promesses. Car l’alliance sahel qui est née plus ou moins du constat d’échec des interventions traditionnelles comprend aujourd’hui qu’il faille véritablement faire du développement.

Les Tchadiens l’ont fait et c’est un exemple aujourd’hui qui peut contaminer l’ensemble de la sous-région. Et si les bailleurs de fonds peuvent se mettre ensemble pour faire quelque chose de cohérant, ça ne peut qu’être bénéfique pour cette grande bande très stratégique qui a des ressources et qui est en proie au différents maux.

Les experts au plaidoyer à la mobilisation des ressources du programme d’appui au développement local et à la finance inclusive estiment qu’il faut plutôt œuvrer pour la facilitation des promotions des initiatives privées à travers des micro-finances. Invitant les partenaires techniques et financiers à honorer leurs engagements, ils soutiennent que la réalisation des infrastructures de base s’impose pour améliorer les conditions de vie des populations frontalières du G5 Sahel.

Le bassin du Tchad, où il y a des gros enjeux en termes de sécurité, les actions doivent être conduites dans la continuité, les actions humanitaires, les actions de reconstructions et les actions de développement dans cette région là mais aussi dans les régions frontalières où le Tchad est confronté à la présence des réfugiés en grand nombre. Selon les experts, ce qui a été dit à la table ronde de Paris a été peut être mal articulé en terme des projets à financer.

Mais aujourd’hui, le PADLFIT définit véritablement une vraie vision de développement avec l’ensemble des partenaires. Ils rassurent que les futures bénéficiaires font partie intégrante dans son élaboration qui donne le pouvoir financier aux populations rurales et non un projet sectoriel comme cela a toujours été le cas, et donc il faut aller vite.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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