Au tchad, la justice vit dans une tourmente totale. A l’origine, trois hommes ont été tabassés par les gendarmes. Ils ont été relaxés à Doba.
Le système judiciaire tchadien est aujourd’hui paralysé par une affaire qui l’agite depuis le 22 mai. C’est du moins le constat qui se dégage dans ce pays. Les acteurs de la justice n’ont pas hésité à afficher une colère noire pour que les autorités du pays puissent entendre leurs doléances.
Ces judiciaires ne comptent pas baisser les bras ; ils menacent de poursuivre le combat dans la durée jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. Pas plus tard que Mardi, la justice a relaxé trois hommes. Ils étaient accusés par les plus hautes autorités politiques et militaires de la ville de Doha de « complicité d’association de malfaiteurs » en lien avec une sombre affaire de détention d’armes.
Sauf que ces hommes seront ensuite attaqués par des gendarmes, arrêtés et tabassés publiquement. « Si ces autorités sont toujours à leur place, je crois que ce qui a commencé va se poursuivre indéfiniment » a dit Me Jean Sirina aux journalistes.
