Reçu lundi dernier par le ministre des Sports, dans le cadre de ses audiences de prise de contact avec les Fédérations, Alfred Bongo se considère toujours comme président de la Fédération gabonaise de boxe (Fégaboxe).
Elu bien entendu sur fond de discussions le 27 mars 2017, puis destitué par les mêmes électeurs le 12 mai dernier, il ne s’avoue pas vaincu et campe sur sa position.
Alfred Bongo persiste dans ses déclarations qu’il est le seul président de la Fédération gabonaise de boxe. Il explique que l’audience que lui a accordée le nouveau ministre des Sports est une forme de sa reconnaissance comme toujours président de la Fégaboxe. Pour lui, tous les bruits qui ont été faits autour de sa prétendue destitution ne sont pas à tenir en compte.
Tout en considérant que son élection le 27 mars 2017 aurait été faite dans les règles de l’art, et donc du respect des textes en vigueur, Alfred Bongo qualifie la démarche des présidents des ligues de « divertissement comme il y en a toujours eu au Gabon ». Comment alors faut-il voir ce revirement de la situation? Il affirme que ses collaborateurs sont des personnes en manque de reconnaissance et qui essaient de se faire connaître.
On ne peut pas, dit-il, se lever un bon matin et s’autoproclamer président d’une fédération avec un bureau reconnu du ministère et des instances nationales et internationales. Vrai ou faux ? Des propos qui ont été mis en doute par certains membres de la Fégaboxe qui affirment qu’aussitôt après cette élection, son bureau n’a jamais été reconnu jusqu’à ce jour par le Comité national olympique.
Voilà un nouveau bras de fer qui va encore secouer le monde de la boxe avec le jeu de ping pong de la Confédération africaine de boxe qui rejette, ensuite réhabilite Alfred Bongo et son bureau.
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