L’aggiornamento à la sauce gabonaise en marche

Brice Laccruche Alihanga lance Task ForceBrice Laccruche Alihanga
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Il y a eu des avancées importantes. Mais il y a eu aussi des erreurs. Il y a eu de nombreux errements.

Plus que la stratégie, c’est surtout le choix des hommes chargés de la mettre en œuvre qui sera déterminante pour que le Gabon se projette vers les horizons radieux.

L’entendre se livrer dans les médias n’a jamais été son dada. Mais, pour peu que cela lui arrive, Brice Laccruche Alihanga (BLA), Directeur de cabinet du chef de l’État ne laisse personne indifférent. Preuve que ses propos sont porteurs d’une certaine semence.

Une semence qui vient étaler au grand jour l’immensité du courage qui anime celui à qui le chef de l’Etat a décidé de confier la responsabilité de diriger son cabinet depuis le 25 août 2017.

A chacune de ses rares sorties, BLA révèle de lui le profil d’un homme porté vers l’action libératrice du génie de tout un peuple.

C’est le sens à donner à l’entretien qu’il a récemment livré dans les colonnes de Jeune Afrique n°2999 du 17 juin au 23 juin derniers.

L’occasion était belle pour BLA de fixer l’opinion sur un certain nombre de sujets d’intérêt national. Presque un discours sur l’état de la Nation et sur la volonté de se projeter dans l’avenir.

La situation du pays, le bilan du premier mandat d’Ali Bongo Ondimba et les législatives, son rôle réel à côté du chef de l’Etat ou les affaires Veolia et Santullo…

L’essentiel de son message est fortement marqué du sceau de l’apaisement et d’une volonté manifeste à aller de l’avant. Certes au forceps, le pays s’installe progressivement dans la logique de son redressement et surtout l’espoir des lendemains meilleurs.

Ceux qui s’attardent aux ergoteries de nature à rejeter l’inclusivité de la paix des braves obtenue via le dialogue d’Agondjé n’ont rien compris de la real politique. Après tout, chacun voit midi à sa porte.

Seuls les intérêts de voir les Gabonais retrouver le sourire et surtout recouvrer la confiance en leurs institutions fait courir BLA.

Face à une crise multiforme, il fallait bien mettre les pieds à l’étrier, car un long voyage comme bien par un premier pas.

Des réformes ont été donc engagées dans plusieurs domaines : social, politique et économique.

Pour BLA, « elles porteront leurs fruits, nous en sommes convaincus, dans les deux ans à venir. Elles déboucheront alors sur une accélération de la relance ».

Sans être flamboyant, la situation du Gabon est pleine de promesses, car la relance s’amorce progressivement.

Face aux enjeux liés aux défis que traverse notre pays, il fallait changer les hommes pour changer les pratiques,  ne cesse de répéter le DC du président de la République.

Après tout, on ne met pas du vin nouveau dans les vieilles outres.

Bien entendu l’exigence de résultats étant le critère fondamental sur lequel repose le choix des hommes, le fils d’Alihanga n’en démord pas.

« Conformément aux exigences du FMI et la Banque mondiale qui nous accompagnent sur le plan économique, d’importantes réformes à mettre en œuvre restent sine qua non notamment vis-à-vis de la fonction publique et d’une masse salariale hypertrophiée », soutient-il.

Nous nous vautrons dans le précepte de « réformer ce qu’il faut, conserver ce qui vaut » pour rejoindre Benjamin Disraeli, martèle Brice Laccruche Alihanga.

Une union des forces de l’opposition, comme lors de la présidentielle de 2016, le DC ne s’en inquiète pas outre mesure. La vérité d’une élection présidentielle est loin d’être la même que celle d’une législative.

En ce qui concerne les investisseurs étrangers, le Gabon reste ouvert à tous. A condition de respecter les standards internationaux.

« En clair, certaines entreprises s’autoriseraient à fournir chez nous une qualité de service inférieure et à un prix supérieur à ce qu’elles proposent ailleurs dans le monde », s’est insurgé le DC pour qui le Gabon ne doit pas se contenter des expédients.

Du coup, un jour nouveau est possible au Gabon, à condition de mettre fin à l’impunité.

C’est la seule manière royale d’ouvrir les fenêtres pour faire rentrer de l’air frais dans la maison  Gabon résolument tourné vers son entrée de pleins pieds dans la gouvernance moderne.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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