Les membres de la Commission ad hoc paritaire chargée du suivi et de l’évaluation des Actes du Dialogue politique d’Angondjé ont émis des réserves quant à l’organisation, dans les délais prévus, des prochaines élections législatives.
Réunis pour le lancement de leurs activités le 14 décembre dernier, les participants aux travaux ont entamé avec comme premier élément déterminant l’examen des mécanismes de mise en application de nombreux textes retenus lors des assises d’Angondjé.
La Commission ad hoc paritaire chargée du suivi et de l’évaluation des Actes du Dialogue politique a exclu radicalement la tenue en avril prochain des élections législatives qui auraient dû se dérouler cette année. Selon Daladié-Hubert Minang Fils, l’un des rapporteurs de cette commission, représentant l’opposition, les élections législatives ne pourraient pas avoir lieu dans un proche avenir. Autrement dit, les élections législatives risquent de subir un nouveau report.
Selon la Commission de suivi et évaluation des Actes du Dialogue, le Rapport et les Actes du Dialogue prévoient en effet un redécoupage des circonscriptions électorales. Or, à ce jour, aucune étude n’a été entamée dans le cadre de ce chantier. Il y a certains éléments qu’il faudrait tenir en compte, notamment le fichier électoral ainsi que le Code électoral qui devraient également être revus et corrigés.
Mal maîtrisées, les élections législatives pourraient conduire à de nouvelles contestations et débordements. Raison pour laquelle, le membre de la Commission a mis en garde tous ceux qui sont pour la tenue de ces élections en avril prochain. «Il ne faudrait plus que ce qui s’est passé antérieurement se reproduise, et que les démons d’antan reviennent», a souligné le Co-rapporteur de la Commission représentant l’opposition.
Lentement, on s’achemine vers un report de ce scrutin et un bras de fer avec le gouvernement qui cherchera une fois de plus à forcer le destin. Mais la Commission a déjà prévenu qu’il n’appartenait à aucune institution de la République de lui imposer un quelconque rythme de travail. Les membres de cette Commission estiment que leurs travaux ne pourraient s’achever, au plus tôt, que dans un délai de deux ans. Ce qui sous-entend que les législatives ne pourraient se tenir qu’après cette échéance.
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